MILLE REGARDS SUR L'EAU DU PILAT
Pont des Granges, commune de Saint-Maurice-sur-Dargoire
Depuis l’antiquité et particulièrement depuis Hippocrate, les hommes savaient qu’une eau potable était une eau limpide, sans odeur, ni saveur et fraîche en été.
Ainsi, lorsque les Romains, quelque temps après la création de Lugdunum, envisagèrent d’avoir de l’eau sur les hauteurs de la cité, ils gravirent la colline de Fourvière. En se mettant sur la pointe des pieds, ils aperçurent, en direction du sud, le Mont Pilat.
Ils sortirent leurs chorobates (le laser n’était pas encore bien au point), leurs pics, leurs pelles et leurs pioches et décidèrent de capter les eaux du Gier au-dessus d’Izieux, juste après sa sortie du parc (bien qu’à l’époque, ils n’en connaissaient pas encore les limites).
Puis ils construisirent le plus long des aqueducs qui alimentaient Lyon.
La construction de l’aqueduc du Gier, avec ses 86 kilomètres, ses 11 tunnels, ses 4 siphons, ses mille regards, sa pente moyenne de 1 mm par mètre et ses 250 ouvrages, dont plus de 130 sont encore visibles, était vraiment un travail de Romains.
L’eau « douce » du Pilat était certainement une aubaine pour le service d’entretien du canal. De nombreux aqueducs véhiculaient des eaux « dures » ; ainsi, au fil du temps, le canal était obstrué par des dépôts de calcaire.
Pas l’aqueduc du Gier.
Jëf
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